Etape 65 - Isla de la Plata - Un petit air de Galapagos
Samedi 30 juin 2018. Sur le chemin du retour. Avant de quitter la Isla de la Plata***, impossible de ne pas s'attarder sur cette belle scène de mère prenant soin de son petit. Nourrir les petits fous à pattes bleues est un travail de longue haleine. Et dangereux bien sûr. Et la vie de l'oisillon dépend entièrement de la dextérité de ses parents qui prennent tous les risques pour arracher à la mer les sardines nécessaires à l'alimentation du petit.


Sur le chemin du retour, arrivé de nouveau au point culminant de l'île, je ne me lasse pas du spectacle de cette île étrange qui abrite curieusement la même végétation que celles des Galapagos situées pourtant à plus de mille kilomètres à l'ouest.


Sur le chemin, notre guide nous fait également découvrir de nombreuses plantes possédant des vertus médicinales comme le Palo Santo qui, une fois sec, brûle comme un encens naturel et repousse les moustiques.

Ou bien le "sangre de dragon" dont la sève rouge, une fois appliquée sur la peau, se transforme en une sorte de pommade calmant les démangeaisons causées par une fois encore par les moustiques.

Sur le chemin du retour encore, je peux aussi découvrir un petit déjà bien débrouillard pour son âge qui n'a qu'une seule hâte... Apprendre à voler.



Puis nous voici de nouveau sur la plage. Des milliers de crabes des sables fréquentent les bancs de sable à la recherche de nourriture. Ils décampent à une vitesse folle dès qu'ils se sentent menacés et plongent délibérément dans la mer.

En attendant que le canot nous récupère et nous ramène vers l'embarcation principale, je m'éloigne un peu du groupe pour me diriger vers les récifs voisins colonisés par pélicans et autres fous à pattes bleues.

Quant aux otaries, tortues et autres albatros, nous n'en verrons pas. Dommage. Ils réquentent habituellement les récifs de la Isla de la Plata***. Mais ça ne doit pas être la bonne heure. Tant pis pour moi.

Du coup, je me contente de paysages, des côtes déchitequées de l'île minées par l'érosion.


L'anse de la Isla de la Plata, bordée de hautes falaises de granit, est tout simplement magnifique. J'aurais bien aimé pouvoir rester là plus longtemps, mais ma fille me fait signe que nous réembarquons bientôt.

Léa cherche désespérément à attraper des crabes. Une chasse qui n'a tout simplement aucune chance d'aboutir.


Nous nous éloignons du rivage. Adieu la Isla de la Plata. Nous partons maintenant à la chasse à la baleine...




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